PLANCHE 94.

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DE toutes les parties qui composent la Menuiserie des Eglises, il n'y en a point qui demandent plus d'attention que les Buffets d'Orgues, soit de la part du Décorateur, soit de la part du Menuisier, supposé que ce dernier ne soit pas l'un & l'autre.

     Je ne parlerai pas ici du méchanisme de l'orgue, cette partie étant tout-à-fait étrangere à mon sujet ; je me bornerai à donner des regles générales touchant la décoration extérieure de ce bel instrument. Quant à la construction des buffets, je la détaillerai autant qu'il sera nécessaire pour leur solidité & afin de donner toutes les aisances convenables pour poser & placer toutes les pieces qui composent l'orgue.

     Il seroit fort à souhaiter que les Menuisiers, & généralement tous ceux qui président à la décoration d'un buffet d'orgue, eussent au moins [p. 246.] quelques notions générales de l'intérieur d'un orgue, afin de ne pas faire, (comme il arrive très-souvent) des buffets d'orgues d'une très-belle apparence, à la vérité, mais dans lesquels le Facteur ne peut point placer commodément toutes les parties qui composent cet instrument. C'est pourquoi au défaut des connoissances que je leur souhaiterois, il faut au moins qu'ils ne déterminent rien, tant pour la décoration que pour la construction d'un buffet, sans auparavant s'être concerté avec le Facteur d'orgues, pour savoir au juste les principales mesures & dimensions, la longueur, la profondeur, les hauteurs des différentes parties des buffets, la disposition de certains endroits, & les formes qui leur sont les plus convenables, afin de ne rien faire qui puisse être nuisible au travail du Facteur d'orgues, auquel je suppose toute la science nécessaire à son état, & une connoissance du moins élémentaire des Arts qui concourent à la perfection du sien.

     ON nomme Buffets d'Orgues toute la Menuiserie qui sert à contenir & à orner cet instrument, laquelle Menuiserie est plus ou moins riche ou différemment construite, selon la dépense que l'on veut faire, selon le lieu où l'on veut placer le buffet d'orgues, la forme & la grandeur qu'on veut lui donner.(^*)

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     Il est de trois especes de buffets d'orgues ; sçavoir, les grands, les moyens & les petits. Les grands buffets d'orgues ont trois parties : un pied ou massif, une montre qui est elle-même composée de plates-faces & de tourelles, & un bâtis ou coffre de Menuiserie.

     Au devant & à quelque distance de ce premier buffet, est placé un autre plus petit, que l'on nomme positif, lequel est composé de tourelles & de plates-faces, ainsi que l'autre, (ce qui est commun à toutes les trois especes d'orgues). Ce petit buffet ou positif n'a point de massif ; mais les tourelles posent au nud du sol de la tribune, & quelquefois descendent en contre-bas en forme de pendentifs.

     Les moyens buffets d'orgues sont ceux qui sont composés d'un massif & d'une Montre, ainsi que les grands, mais qui n'ont point de pendentifs. Les petits enfin sont des especes de positifs, lesquels par conséquent n'ont point de massifs, & qui sont propres à l'usage des petites Eglises, dans lesquelles un grand buffet d'orgues ne peut pas être posé sans inconvénient.

     Toutes ces trois especes de buffets d'orgues sont entourées de Menuiserie, tant par derriere que par les côtés & par le dessus, pour garantir & conserver l'intérieur de l'orgue. On pratique aussi dans les derrieres & par les côtés des buffets d'orgues, des portes d'une grandeur suffisante pour pouvoir y passer commodément, & pour travailler à l'intérieur de l'orgue, ainsi que je le dirai en son lieu.

     Le pied ou massif d'un orgue, est un corps de Menuiserie qui sert à élever la montre, & dans la hauteur duquel sont placés les claviers des pédales, & les claviers à la main, les registres, les abrégés, ainsi que tout le mécanisme intérieur qui fait jouer tout l'instrument. Ce massif sert aussi de soubassement à toute la face de l'orgue ; c'est pourquoi il faut, du moins autant qu'il sera possible, que sa hauteur, y compris la corniche qui le couronne, ne passe pas les deux tiers ou environ de la hauteur de la montre, prise du dessus de la corniche du massif au-dessus de la moyenne tourelle, afin que la hauteur du massif ne dispute point avec celle de la montre, laquelle doit dominer.

     Les tourelles sont des parties de la montre, qui saillent du nud du devant du bâtis de cette derniere de la moitié de leur largeur, plus environ un septieme de leur diametre, de sorte qu'elles forment un demi-cercle par leur plan, dont le centre est éloigné du devant du buffet d'environ un septieme du diametre de ce même demi-cercle, ainsi que je l'ai dit ci-dessus.

     La corniche qui couronne le massif du buffet d'orgues, doit tourner au pourtour des tourelles, ou pour mieux dire, leur servir de base ; & le dessous de ces corniches (à l'endroit de chaque tourelle) est terminé par des culs-de-lampes, ou soutenu par des consoles, ce qui est mieux. Il y a des buffets d'orgues où l'on met des figures en forme de Cariatides, ou des bustes terminés par [p. 248.] des pilastres en guaînes à la place de ces consoles, ce qu'il faut éviter. Cette maniere de soutenir les tourelles paroît contraire à la vraisemblance & à l'humanité. Le dessus des tourelles est couronné par un entablement d'une hauteur proportionnée à celle des tourelles, c'est-à-dire, qui n'aura jamais plus de hauteur que le sixieme de la tourelle au plus, & le dixieme au moins. Cet entablement tourne autour du corps de la tourelle, excepté par derriere, où cela seroit inutile. Le dessus de cet entablement est terminé par des amortissements, sur lesquels sont posées des figures ou des trophées de musique, ce qui est encore mieux. En général, il faut éviter que les corniches tant du dessus que du dessous des tourelles, fassent trop de ressaut, parce que non seulement ces petites parties font mal, mais encore deviennent inutiles, ne pouvant pas s'appercevoir d'en-bas, pour peu que l'orgue soit élevé.

     Les plates-faces sont des parties de la montre qui sont comprises entre les tourelles, & qui sont arrasées au corps du buffet d'orgues ; leur hauteur est toujours moindre que celle des tourelles, & n'est presque jamais terminée de niveau : parce que la traverse du haut suit la pente que forme la diminution des tuyaux, selon la maniere dont on les arrange. Le haut des plates-faces est terminé par des traverses chantournées & taillées d'ornement, qui sont ordinairement percés à jour ; ces ornements descendent de 5 à 6 pouces [135 à 163 mm.] en contre-bas de dessous de la traverse du bâtis, & servent à retenir les tuyaux de la montre, & à en cacher l'extrémité supérieure : ces especes de traverses percées à jour, se nomment claires-voies ou clairs-voirs.

     Le haut des tourelles, immédiatement au-dessous de l'entablement, est aussi terminé par des claires-voies, dont l'usage est le même qu'aux plates-faces ; c'est pourquoi il faut que le diametre intérieur des claires-voies des tourelles, soit égal à celui du socle qui porte les tuyaux, afin que ces derniers soient toujours d'à-plomb.

     Quant à la forme générale des buffets d'orgues, elle a toujours fort varié : car il en est de droits sur leur plan, d'autres d'une forme ronde, d'autres creux, enfin d'autres en S ou bien avec des ressauts ; mais en général ceux d'une forme quarrée sont les meilleurs pour la solidité de la construction, ainsi que je le démontrerai ci-après.

     Cependant il faut éviter de les faire d'une forme bombée sur le milieu, parce que cette forme éloigne trop le sommier, ce qui alors oblige de faire un renfoncement dans le milieu du massif, dans lequel on place le clavier, afin que la communication de ce dernier avec le sommier, se fasse d'à-plomb ; ou bien si on veut que le devant des claviers affleure le massif, on est alors obligé de multiplier les mouvements pour la communication du clavier avec les abrégés, qui alors se trouvent assez loin de l'à-plomb du clavier, ce qui est un inconvénient qu'il faut éviter, parce que l'instrument n'est pas si solide, & ne va pas si bien.

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     Pour ce qui est de la décoration des buffets d'orgues, elle a aussi fort varié ; cependant il faut qu'elle soit toujours dirigée par la vraisemblance & le bon goût. C'est pourquoi il faut prendre garde de se laisser séduire par les exemples de ceux qui sont faits, lesquels (du moins pour le plus grand nombre) n'ont d'autre mérite que beaucoup de hardiesse dans l'exécution, mais dont presque toutes les parties sont contraires aux loix de la possibilité, ou du moins de la vraisemblance, ce qui est fort à considérer. Il faut aussi y éviter les petites parties, tant dans l'architecture que dans les ornements, lesquels étant faits pour être vus de loin, doivent toujours composer de grandes masses. On a aussi la coutume de faire saillir les deux côtés de la montre au-dessus du massif, de la largeur de la tourelle de l'angle, ce qui fait un porte-à-faux que l'on rachete par des consoles qui soutiennent, ou pour mieux dire, semblent soutenir les deux tourelles & les deux côtés du buffet. Je ne sai la raison qui a obligé à faire cette faute à presque tous les buffets d'orgues, (car enfin tout porte-à-faux en est une très-grande), puisque cette inégalité de largeur du massif & de la montre d'un buffet d'orgue, au lieu de faciliter l'exécution de la mécanique intérieure de l'orgue, ne fait que la rendre plus compliquée ; car elle oblige à faire un ou deux tirages de plus pour les jeux de pédales ; c'est pourquoi je crois que si, malgré l'usage, on faisoit tomber à-plomb les côtés de la montre d'un buffet d'orgue avec ceux de son massif, on feroit beaucoup mieux & l'ouvrage n'en auroit pas moins bonne grace.(^**)

     Le massif d'un buffet d'orgue, est orné de pilastres & de panneaux, lesquels répondent aux tourelles & aux plates-faces de la montre, c'est-à-dire qui tombent à-plomb de ces dernieres ; le milieu est occupé par une ouverture qui sert à placer les claviers & les registres. Quand un buffet d'orgue est d'une certaine richesse, on peut orner le pourtour de cette ouverture d'un chambranle, ce qui fait assez bien.

     La corniche qui couronne le massif, doit toujours avoir à-peu-près la forme d'un entablement régulier, c'est-à-dire, qu'elle doit être composée d'un architrave, d'une frise & d'une corniche, parce qu'il est nécessaire que la frise se leve, ainsi que le dirai ci-après.

     Le reste du corps du massif est formé par des panneaux de Menuiserie, assemblés à petits cadres, ou même à moulures simples ; & on y observera une porte par derriere, & quelquefois par les côtés. (Voyez les Fig. 2 & 4).

     Le pourtour du dessus du buffet est aussi fermé de Menuiserie, ainsi que le massif ; pour ce qui est du derriere, on y fait des portes sur toute la largeur d'environ 2 pieds [650 mm.] de large chacune, sans avoir aucun égard à la distribution du devant, parce que cela gêneroit pour travailler à l'intérieur de l'orgue.

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     Le bas de l'ouverture de ces portes doit être placé au niveau du dessus de l'architrave du massif, afin qu'elles soient vis-à-vis des sommiers dont le dessous est placé au-dessus de l'architrave.

     Quand le buffet d'orgue est très-grand, on fait des portes sur le derriere des tourelles au lieu de panneaux fixes ; ce qui est commode en certains cas aux Facteurs pour travailler dans l'orgue : mais lorsque le buffet n'est pas bien grand, on fait des panneaux de Menuiserie au-dessus des portes de derriere, qui sont toujours assez grandes, pourvû qu'elles ayent 5 à 6 pieds [1 624 à 1 949 mm.] de hauteur.

     Le dessus des buffets d'orgue doit aussi être fermé par des plafonds, & ce que les tourelles excedent au-dessus de ces derniers, doit être revêtu de panneaux de Menuiserie, ainsi que le reste de l'ouvrage. (Voyez les Fig. 1, 2 & 4).

     Pour ce qui est de la grandeur des tourelles, ce sera celle de l'orgue qui la déterminera(^***) ; cependant il est bon de savoir que ces mêmes tourelles ont des proportions qui leur sont propres, c'est-à-dire, qu'elles doivent avoir des largeurs proportionnées à leur hauteur, & que leur renflement doit aussi être en proportion avec cette même largeur ; c'est pourquoi je vais donner une table de ces mesures, afin qu'on puisse voir d'un seul coup d'œil la largeur des tourelles, comparaison faite avec leur hauteur, ainsi que leur renflement.

Table de la hauteur & de la largeur des Tourelles,
selon la grandeur des Jeux que l'on doit mettre en Montre.

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     Quant à la disposition des tourelles, l'usage le plus commun est d'en mettre une au milieu ; mais cela est assez indifférent. Je crois cependant qu'un buffet d'orgue feroit encore mieux s'il y avoit une plate-face au milieu, ce qui seroit plus conforme aux regles de la bonne Architecture. Pour ce qui est de mettre les plus grandes tourelles au milieu ou sur les côtés, c'est la place qui doit déterminer pour l'une ou l'autre maniere, parce qu'on est souvent gêné par les reins d'une voûte, ce qui oblige de mettre les plus grandes tourelles au milieu ; ou bien au contraire, lorsqu'on veut jouir d'un jour qui se trouve au milieu de la tribune, on met les plus grandes tourelles sur les côtés, & les plus petites au milieu.

     Ce que je viens de dire touchant la décoration des buffets d'orgue, est appliquable aux trois différentes especes dont j'ai parlé ci-dessus, du moins pour le général ; toute la différence qu'il peut y avoir, n'est que pour la maniere de placer les claviers, qui se placent quelquefois par derriere aux orgues de la moyenne espece, & toujours de cette maniere à ceux qui sont en forme de positifs. Pour la grandeur de l'ouverture ou fenêtre où se placent les claviers, c'est toujours la même chose à toutes les orgues ; il n'y a que quand on ne met qu'un rang de registres de chaque côté, on peut diminuer 7 pouces [189 mm.] de la largeur de la fenêtre, parce que chaque côté a deux rangs de registres, ne contient que 7 pouces [189 mm.] de largeur, ce qui fait 14 pouces [379 mm.] pour les deux. Voyez les Fig.  1, 2, 3, 4 & 5, de la Pl. 94, lesquelles représentent les différentes élévations, coupes & plan d'un buffet d'orgue composé de cinq tourelles, dont celle du milieu est de la proportion d'un 16 pieds [5 197 mm.], celles des bouts ont 12 pieds [3 898 mm.] de proportion, & celles d'entre-deux 9 pieds 6 pouces [3 086 mm.], dans lequel buffet d'orgue j'ai suivi exactement toutes les proportions dont j'ai parlé ci-dessus.

 

Notes de bas de page

(*) J'ai cru devoir avertir ici que tout ce que je vais dire touchant la décoration des buffets d'orgue, ne doit pas être regardé comme une loi : je me conforme seulement aux usages reçus, la décoration ordinaire de nos buffets n'étant pas exempte de défauts, vu les portes-à-faux qui y sont en grand nombre, la monotonie des plates-faces & des tourelles, enfin les différentes hauteurs & largeurs de ces dernieres ; ce qui fait d'autant plus mal, que les mêmes membres d'Architecture tournant au pourtour de toutes, sont ou trop légers pour les unes, ou trop lourds pour les autres, ce qui est un très-grand défaut, sans compter le mauvais effet des figures & des ornements, qui souvent y sont placés sans choix & sans vraisemblance. Ce sont ces différentes réflexions qui ont engagé plusieurs personnes à souhaiter qu'on donnât aux buffets d'orgues une décoration plus réguliere, ce qu'on a fait, en substituant des ordres d'Architecture aux plates-faces & aux tourelles, de sorte qu'il n'y a aucun tuyau apparent, ainsi qu'on l'a fait à l'orgue de Saint-Remi de Luneville, & à celui qui a été projetté pour Saint-Sulpice, à Paris ; mais il faut remarquer que si cette derniere espece de décoration est plus réguliere que la premiere, elle a le défaut de pécher contre la vraisemblance en supprimant les tuyaux de la montre, lesquels caractérisent & annoncent l'instrument. C'est pourquoi, je crois que sans s'attacher aux usages reçus touchant la forme & la décoration des buffets d'orgues, on pourroit imaginer des décorations qui entrassent pour quelque chose avec l'ordonnance totale de l'édifice dans lequel ces buffets seroient placés, en conservant toutefois des tuyaux apparents, ce qui seroit d'autant plus aisé à faire, que le nombre des tuyaux de la montre d'un buffet d'orgue n'est pas borné, vu que s'il y en a trop en montre, on peut n'en faire parler qu'une partie ; & que si au contraire il n'y en a pas assez, on peut en placer d'autres au dedans. Quant à leurs différentes hauteurs, on pourroit y remédier en les ouvrant par derriere, à la hauteur que le Facteur jugeroit à propos, ce qui me fait croire qu'il ne seroit pas impossible de donner aux buffets d'orgues, une décoration toute différente de celle qu'on leur a donnée jusqu'à présent, à condition toutefois qu'on ne fît rien sans auparavant avoir pris les avis d'un Facteur d'orgues habile, qui voudroit sacrifier quelque chose à la décoration extérieure, en changeant, autant qu'il seroit nécessaire, le mécanisme de son instrument, & en s'écartant de certaines pratiques, qui souvent ne sont fondées que sur l'ancienneté de l'usage, & quelquefois sur des préjugés, ce qui est encore pis.

(**) Je ne connois à Paris que le buffet d'orgue de Sainte Genevieve, où l'on ait évité le porte-à-faux, n'y ayant que les tourelles qui soient dans ce cas, ce qui est inévitable, à moins que de faire suivre au massif les contours des tourelles, ce qui feroit un mauvais effet.

(***) Ce n'est pas proprement dit la grandeur de l'orgue qui donne celle des tourelles, mais c'est la grandeur des plus grands tuyaux de la montre, qui donne cette proportion ; c'est pourquoi les Facteurs d'orgues appellent, par exemple, un orgue de 16 pieds celui dont les tuyaux des plus grandes tourelles, (s'il y en a deux pareille, ou de la plus grande, s'il n'y en a qu'une,) celui, dis-je, dont les plus grands tuyaux de ces tourelles ont 16 pieds de haut depuis leur ouverture jusqu'en haut ; c'est pourquoi j'ai disposé la table de la proportion des tourelles, en y comprenant la hauteur des tuyaux depuis leur ouverture aussi bien que leurs pieds, afin de donner aux Menuisiers la véritable hauteur des tourelles. Il faut observer que j'ai consulté Dom Bédos, Auteur de l'Art du Facteur d'Orgues, pour toutes les mesures qui ont rapport au mécanisme de l'Orgue, & que nous nous sommes communiqués pour tout ce qui regarde la Menuiserie des buffets.