PLANCHE I.
[p. 9.]



S E C T I O N   V I.

Des Poulies.

28.
On ne fait presque jamais aucun usage des poulies dans l'Orgue, si ce n'est pour faire jouer les souflets, lorsque la place ne permet pas de se servir des leviers ou bascules ordinaires. Cette machine n'est pas avantageuse à cet égard, comme je le ferai voir. Tout le monde connoît assez ce que c'est que la poulie, ainsi je me dispenserai de la décrire. Une poulie seule, lorsqu'elle est fixe, (fig. 13), n'augmente point la force. On ne s'en sert que pour changer la direction ou pour la commodité de l'homme qui tire avec plus de facilité de haut en bas que de bas en haut. Si la poulie est mobile, (fig. 14), elle augmente la force du double. A est un clou [p. 10.] auquel est attaché un bout de la corde, & P est la puissance qui tire l'autre bout de la corde de bas en haut ; ce qui fait monter le fardeau F. On voit que cette poulie B est mobile, puisqu'elle change de place & qu'elle monte avec le fardeau F.



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