PLANCHE VI.
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96.
Le Moule à noyaux (Pl. VI, fig. 46). On le fait en cuivre jaune & doux qu'on jette en fonte. Cette figure 46 le représente tout fermé & dans toute sa grandeur. A est la charniere. On ne voit que le commencement des queues B B, qui doivent avoir environ 10 pouces [271 mm.] de longueur. Les ouvertures C, C, C, C, C, sont les jets par où l'on jette le plomb fondu. Les ouvertures D, D, D, D, D, qui percent de l'autre côté opposé, au dessous du moule, servent à placer des broches de fer, qui ne sont pas parfaitement cylindriques, comme nous l'expliquerons bientôt, & dont le petit bout sort un peu par- dessous. Les autres petits trous E, E, E, E, E, sont destinés à placer de petites broches de fil de fer, ou encore mieux d'acier, tant soit peu coniques, & qui percent & sortent par dessous, comme les grosses broches.

     La figure 47 représente la moitié du même moule vu en dedans. On y remarque une quantité d'échancrures, qui, avec l'autre moitié du moule, qui n'est pas ici représenté, forment les ouvertures dont je viens de parler. Aussi les ai-je marqués par les mêmes lettres. Les échancrures F G, F G, F G, F G, F G, (fig. 47), désignent les ouvertures, qui ne peuvent pas paroître au-dessous de la figure 46. Les cinq demi-creux H, H, H, H, H, (fig. 47), forment avec l'autre moitié du moule (que nous ne représentons pas, à cause qu'il est parfaitement semblable) le creux pour faire les Noyaux : il faut remarquer que les échancrures D, D, D, D, D, sont un peu plus larges que celles qui leur correspondent, F, F, F, F, ; de même les petites échancrures E, E, E, E, E, sont un peu plus larges que leurs correspondantes G, G, G, G, G ; le tout afin que les grosses broches aussi bien que les petites, qui ont un peu plus de diametre en un bout qu'en l'autre, puissent tenir dans le moule fermé sans tomber.



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