La soufflerie.

Les pompes.

L'origine du vent est donnée - avant l'installation du ventilateur - par les pompes situées sous le réservoir principal ; ce n'est qu'au début des années cinquante que fut posé un moteur électrique. Il est probable que celui-ci fut dès sa mise en place issu d'une récupération. Les personnes se souvenant de son installation affirment que son bruit s'est considérablement amplifié depuis le changement de tension de 110 à 220 volts. Toujours est-il qu'il était trop bruyant pour être conservé et la restauration de 1992 l'a remplacé au profit d'un autre, également d'occasion, et plus silencieux.

Poids de contrôle de remplissage
du soufflet réservoir

Pompe

Vue de côté d'une pompe (C) en place sur le fond du soufflet régulateur.

Schéma approximatif d'une éclisse de pompe (grand côté).

Le système employé pour le pompage manuel est de type très classique. Deux pompes fonctionnent alternativement au moyen d'un levier en hêtre de quatre mètres de long et de 39 mm. d'épaisseur. Des articulations en hêtre relient directement le levier aux pompes. Malgré son aspect lourd le système ne manque pas de simplicité. Un contrepoids en pierre allège le travail du pompeur. Un système de pèse-vent muni d'une roulette et de son poids est encore présent. La roulette est en laiton ; le poids en fer. Une fois de plus, aucune pièce de hêtre n'est atteinte par les insectes xylophages ; le bois est à cet endroit également choisi judicieusement.

Axe du grand
balancier de pompage.