Calcul de tailles
de tuyaux d'orgues

Présentation.

Page d'accueil de l'Hydraule
 
 


Généralités.


Ces quelques articles se veulent d'abord être le plus pédagogique possible et ouvrir des pistes sur le sujet de l'établissement des tailles de tuyaux en se basant principalement sur les textes qui ont été écris au cours des siècles. En effet, il me semble impossible de faire l'économie de la littérature même si elle est à mon sens aussi peu abondante que difficilement disponible. Aussi, ces quelques articles n'entendent pas se substituer aux références qu'ils citent mais bien utiliser l'extraordinaire plus qu'apporte l'interactivité pour en démontrer commodément les principes et résumer, en quelques pages, un sujet aussi rarement traité qu'il est capital à la facture d'orgues.

     Je dois reconnaître qu'il n'est ici presque seulement fait référence aux textes francophones. Je n'ignore évidemment pas que des textes comme ceux de Christhard Mahrenholz1, écrits en 1938, peuvent être fondamentaux pour les germanophones. De même, un ouvrage assez important vient d'être publié en deux tomes sur le même sujet et dans la même langue par Axel Leuthold2. Mais ces ouvrages sont évidemment difficilement accessibles pour le lecteur français qui, comme moi, ne lisent que très mal la langue de Goethe et assez laborieusement celle de Shakespeare... De même, je n'ai pas creusé dans les terres italiennes, espagnoles ou portugaise qui peuvent évidemment receler des trésors même s'il reste entendu que la théorisation du sujet n'est pas une spécificité latine.

     On n'oubliera donc pas de bien prendre en considération que ces quelques pages ne sont que des portes donnant accès à un univers dont l'horizon peut être beaucoup plus large que celui esquissé ici à grands traits. Aussi n'est-il pas impossible d'envisager que ces pages puissent évoluer à plus long terme dans la mesure où l'apport d'autrui reste, bien entendu, ouvert ; ma propre science se trouvant forcément limité par ma seule expérience et mon savoir personnels.

 

La programmation de ces pages.

     L'évolution des navigateurs Web est aujourd'hui telle qu'il devient possible de programmer des pages HTML dynamiques (c'est-à-dire qui produisent des résultats qui sont le fruit d'une demande spécifique, généralement par le truchement de formulaires) sans avoir besoin de les recharger. On utilise pour cela deux éléments capitaux qui doivent être activés / contenus dans les navigateurs : JavaScript et D.O.M.

     La programmation de ces petits cours interactifs s'est faite avec le navigateur FireFox tout en vérifiant bien que chaque fonctionnalité soit accessible sous Micro$oft Internet Explorer en version 6,0. Je n'ai pas fais de tests dans les versions antérieures et je n'en ferai pas pour les versions ultérieures. Pour être un produit dérivé du projet Mozilla, FireFox est lui même bâti sur le moteur de rendu Gecko. Cela implique donc que tous les navigateurs utilisant Gecko doivent en théorie accepter et faire correctement le calcul qui est programmé dans ces pages. Je n'ai, pour le moment, fait aucun test sous les systèmes d'exploitations des Macintosh® d'Apple® et serai heureux que l'on me dise que tout fonctionne correctement de ce côté-là.

     L'ensemble du code, tant HTML, JavaScript que PHP, est libre de droit. Il n'est aucunement protégé et librement accessible depuis le navigateur Web. Le code est particulièrement commenté pour aider le programmeur avertit autant à en comprendre le mécanisme qu'à en connaître l'accès. Même si ce n'est en aucune façon obligatoire, il reste évident qu'un retour d'information par e-mail me fera toujours plaisir.

 

Les graphiques au format PDF.

     Chaque formulaire disponible se propose d'exporter les données dans un graphique presque identique à ceux décrits dans les planches du traité de Dom Bedos. Comme ces graphiques ne présentent d'intérêts que s'il sont imprimés, l'export se fait par le truchement de fichiers au format PDF dont la spécificité réside principalement dans le respect absolu des consignes d'impression. Cela implique aussi qu'il est nécessaire d'être en ligne pour pouvoir obtenir ces graphiques car seul le serveur est capable de fabriquer ces fichiers à la volée (tout est programmé dans le langage PHP). Sans que ce soit indispensable pour fonctionner, il est évidemment recommandé d'avoir installé le plugin d'Acrobat Reader dans le navigateur que l'on utilise. Mais ceci est généralement le cas par défaut.

     Les fichiers de graphiques au format PDF peuvent aussi contenir des pages où figurent les mêmes diamètres mais présentés sous la forme de graphiques logarithmiques. De même, les valeurs numériques des diamètres calculés sont généralement présentes dans ces fichiers. On imprimera juste ce qui sera nécessaire en fonction des besoins du moment et de chacun.

     Ce calcul de graphiques de diamètres de tuyaux d'orgues, produit dans le format PDF, n'aurait jamais pu voir le jour sans la classe FPDF d'Olivier Plathey ainsi que tout le travail collaboratif (et gratuit) qui est fait autour de cette extraordinaire base de programmation. À ce propos, il faut aussi noter que le travail de David Hernández Sanz permet aux facteurs d'orgues d'ici et d'ailleurs de profiter pleinement de la possibilité de tracer très facilement des figures géométriques qui sont, dans le cas présent, indispensables pour pouvoir dessiner une abaque de tailles, dans un style le plus proche possible de celui que Dom Bedos donne à voir dans son traité.

     L'intérêt d'exporter des données au format PDF réside principalement dans la possibilité de les imprimer de manière rigoureuse, ce que ne permet pas HTML. En effet, aussi génial que soit ce dernier langage, il faut rappeler ici qu'il n'est absolument pas conçu pour la manipulation d'objets vectoriels (ce n'est pas son rôle) et même s'il est entendu que PHP produit assez bien des dessins au format bitmap, ceux-ci sont alors tributaires de la déclaration de définition (DPI) qui est toujours laborieuse à mettre en œuvre. Dans tous les cas, seul le format PDF permet de commander rigoureusement une imprimante, et les impressions de ces fichiers deviennent ainsi utilisables par un tuyautier qui peut, compas en main, se fier aux largeurs de traits correctement tracées à la dimension voulue. De plus, si une dimension excède la largeur de la feuille (A4, 210 × 297 mm), une division entière de la longueur des traits graphiques est automatiquement faite et notifiée afin d'être, toujours au compas, très facilement reportée sur la feuille de métal.

     On notera enfin qu'il ne doit évidemment se trouver aucune Mise à l'échelle spécifiée dans la boite de dialogue lors du déclenchement de l'impression.


Mise à l'échelle : Aucune


 

Table des matières.

Études Sources





Notes :

1 Christhard Mahrenholz (1900-1980).
« Die Berechnung der Orgelpfeifenmensuren vom Mittelalter bis zur Mitte des 19. Jahrhunderts ».
Nachdr. der 2., unveränd. Aufl., Bärenreiter-Verl., Kassel, 1968.
Lauffen/Neckar : Orgelbau-Fachverl. Rensch, 1987, 88 pages graph. Darst. ; 23 cm.
ISBN : 3-921848-15-6.
Page Web (en allemand) consacrée à: l'auteur sur le site de Wikipédia (allemand).

Traduction de cet ouvrage par Andrew H. Williams.
« The calculation of organ pipe scales : from the middle ages to the mid-nineteenth century ».
Oxford : Positif Press, 1975, 88 pages, 22 cm.
ISBN : 0-9503892-2-6.
Présentation de l'ouvrage (en anglais) sur le site de l'éditeur.


2 Axel Leuthold
« Die Berechnungsgrundlagen der Orgelpfeifenmensuren in Renaissance und Barock »
Methoden zu ihrer Rekonstruktion und Systematisierung.
Dissertation der Universität Fribourg, Schweiz, 2002.
Pape, 810 pages, 2 tomes, 2006.
ISBN : 3-921140-63-3.
Présentation de l'ouvrage (en allemand) sur le site de l'éditeur.