[p. xij.]
XXVIII On voit encore quelques anciennes Orgues, sur-tout en Allemagne, où il y a des tuyaux de cuivre. Il y en avoit dans l'Orgue de Charlemagne (a), dans celui dont parle Guilhaume de Malbesburi (b), [p. xiij.] & dans celui de Fécamp (c). Il y avoit aussi des tuyaux de cuivre dans celui de Ramesie en Angleterre (d), au dixieme siecle.
XXIX Ces Orgues devoient rendre un son bien aigre & bien perçant : il étoit néanmoins bien diversifié. L'Orgue de Charlemagne (e) imitoit à la fois le bruit du tonnerre, le son de la lyre & de la cymbale. Si l'enthousiasme poétique n'entraîne pas Valafride Strabon au-delà du vrai, l'harmonie de l'Orgue que fit construire Louis le Débonnaire dans l'Eglise d'Aix-la-Chapelle, étoit si ravissante, qu'une femme perdit la vie dans les transports qu'elle lui causa (f).
XXX Pour ce qui est du nombre & de la qualité des jeux dont ces anciennes Orgues étoient composées, nous les ignorons absolument. Tout ce qu'on peut dire avec certitude, c'est que l'Orgue de Charlemagne imitant le bruit du tonnerre, l'harmonie de la lyre qui étoit un instrument à cordes, & le son perçant de la cymbale, composée de deux calottes d'airain, dont l'une frappoit contre l'autre (g), devoit avoir des jeux différents ; de même que celui de Westminster dans le dixieme siecle, composé de quatre cents tuyaux (h).
Il faut néanmoins avouer que la distinction & l'augmentation des jeux d'Orgue, n'ont été bien connues que dans le quinzieme siecle. Ce fut alors qu'on entendit parler du 32 pieds, du 16 pieds, du 8 pieds, du 4 pieds ou prestant, du nasard ou quinte, avec la fourniture ; on connut aussi la trompette & la voix humaine. On inventa alors le tremblant qui n'est qu'une modification du vent, & dont on s'est fort dégoûté aujourd'hui. La régale est le premier jeu d'anche qu'on a trouvé ; mais tous ces jeux étoient bien imparfaits dans les commencements, comme nous les voyons encore dans quelques anciennes Orgues. Il ne paroît pas qu'on ait fait de grands progrès en Allemagne pour la perfection des jeux d'anche. Ceux qu'ils ont actuellement n'approchent pas de la beauté de l'harmonie de ceux qu'on fait en France quoiqu'ils en soient les inventeurs, comme on le croit communément. Le cromorne est venu peu après le même temps. Les Allemands sont aussi les inventeurs du hautbois & du basson ; [p. xiv.] mais ils n'exécutent pas si bien les jeux d'anche en général qu'en France. Tous ces jeux se trouvoient réunis dans un Orgue de Gothingen, construit dans le quinzieme siecle, & qui subsistoit encore en 1615. XXXI On peut donc regarder ce siecle comme l'époque où l'on a commencé à augmenter & à perfectionner la connoissance de l'Orgue ; en un mot, à y faire des progrès bien sensibles. On s'appliquoit sur-tout beaucoup à lui faire rendre un son mélodieux & fort doux. On ne comprend guere Prætorius, Auteur Allemand, lorsqu'il dit qu'il y avoit des Facteurs qui accordoient les différents jeux de l'Orgue en ut fa, re sol, mi la : apparemment il faut prendre ces tons pour des quintes ; ce qui doit s'entendre principalement de la fourniture, & des quintes que nous appellons nasards : c'est aussi dans le quinzieme siecle que les Orgues se multiplierent ; on en faisoit beaucoup de toutes les especes.
XXXII Il est difficile de concevoir qu'il fallût à l'Orgue de Westminster 26 soufflets pour quatre cents tuyaux qui composoient tout cet Orgue au dixieme siecle ; tandis qu'aujourd'hui nous faisons jouer un Orgue de deux ou trois mille tuyaux, avec 4, 5 ou 6 soufflets. Ces souffleries devoient être bien grossieres & bien imparfaites, puisque soixante-dix hommes vigoureux employés pour la mettre en mouvement, n'en venoient à bout qu'avec beaucoup de peine. Le vent (i) étoit reçu dans une grande caisse (j) d'où il se distribuoit aux quatre cents tuyaux par autant de trous.
En 1615, la soufflerie de l'Orgue d'Halberstat étoit composée de vingt soufflets : il falloit 10 hommes pour la faire jouer. Les souffleurs se tenoient comme suspendus à une perche horisontale. D'un pied, ils fouloient un soufflet, & avec l'autre pied ils en relevoient un autre, à peu près comme on sonne les grosses cloches en les foulant. Ces soufflets n'étoient point chargés comme les nôtres. On attachoit bien fortement un sabot de bois sur l'extrémité de la table supérieure de chaque soufflet. Le Souffleur mettoit un pied dans le sabot d'un soufflet, & l'autre pied dans le sabot du soufflet voisin. C'est ainsi qu'il relevoit l'un & fouloit l'autre en s'y appuyant de tout le poids de son corps. De cette manœuvre, qui devoit être bien fatigante, [p. xv.] il résultoit nécessairement un vent fort inégal, à raison de l'inégalité du poids de chaque homme, dont la différence pouvoit aller à plus de cinquante livres. On conçoit de-là, qu'il n'étoit pas possible de bien accorder un Orgue. Il est même étonnant qu'on n'eût pas encore trouvé le moyen de rendre cette opération moins difficile.
XXXIII Les Anciens n'ont parlé de leurs sommiers que d'une maniere fort vague. Guilhaume de Malbesburi parle d'une grande concavité ou caisse, d'où le vent, distribué dans les tuyaux par un grand nombre de trous (k), leur faisoit rendre un son mélodieux. L'Orgue de Westminster, que le Moine Wolstan exalte si fort dans ses vers (l), avoit une grande caisse, où l'air réuni de 26 soufflets se trouvoit fort comprimé. Il paroît que les quatre cents tuyaux qui composoient cet Orgue étoient implantés sur cette caisse.
XXXIV On ne voit pas que dans les anciennes Orgues il soit fait mention de soupapes ni de registres. Néanmoins, il est difficile de croire que dans des Orgues considérables, comme celui de Westminster, on ait laissé parler tous les tuyaux à la fois. Quel bruit confus en auroit-il dû résulter ? Il falloit donc qu'il y eût des pieces au moyen desquelles l'embouchure des tuyaux fût ouverte ou fermée au vent, selon qu'il étoit nécessaire pour les airs qu'on vouloit jouer. Comment se persuadera-t-on que l'Orgue de Gothingen, qui avoit un si grand nombre de jeux, n'eût point de registres pour donner le vent à chaque jeu en particulier, selon ceux qu'on vouloit faire parler ? Mais une preuve qu'il n'en avoit pas, c'est que vers la fin du seizieme siecle, un sommier qui n'avoit qu'un seul registre, fut regardé comme une merveille. Voici le fait tel qu'il est rapporté par Prætorius, dont l'ouvrage fut imprimé en 1615.
XXXV Il y a peu d'années, dit-il, qu'on trouva dans un Monastere de l'Evêché de Wurtzbourg un ancien sommier fait par un Moine. Un nommé Thimothée [sic], Facteur d'Orgues, le raccommoda, & le fit servir pour un Orgue qu'il étoit chargé de renouveller. Ce sommier avoit des gravures & des soupapes. Ce Facteur arrangea le tout pour que les tuyaux ne parlassent pas tous à la fois. A cet effet, il y avoit un registre, & chaque tuyau avoit sa soupape particuliere. Ce sommier étant ainsi refait, fut admiré par des Hollandois, des gens [p. xvj.] des Pays-Bas & du Brabant qui vinrent le voir, & en prirent l'esprit & la méthode. Cette nouvelle invention ne fut connue que bien tard en France. Perrault, dont la traduction de Vitruve fut imprimée pour la seconde fois en 1684, témoigne dans son ouvrage (m) que les Orgues de Notre-Dame de Paris, & de Notre-Dame de Reims, n'avoient qu'un seul jeu de 20 tuyaux sur chaque marche, sans aucun registre. Perrault ne se seroit-il pas trompé en disant qu'il n'y avoit pas d'autres registres dans ces deux Orgues ? Ces 20 tuyaux sur marche, qui étoient vraisemblablement ce qu'on nomme le plein jeu, étoient sur un seul registre ; mais s'ensuit-il qu'il n'y eût pas d'autres jeux avec d'autres registres ? Au reste, il ne s'explique pas plus clairement.
XXXVI Les claviers d'Orgue étant destinés à faire ouvrir les soupapes, il faut qu'il y ait eu des claviers, aussi-tôt qu'on a imaginé de faire parler les tuyaux, non pas tous à la fois, comme auparavant, mais chacun en son rang, selon qu'il convenoit à la piece qu'on vouloit jouer. On peut donc croire que les claviers sont aussi anciens que les soupapes. Dans les commencements ils étoient fort grossiers. Tant qu'ils n'eurent qu'une octave d'étendue, on ne les touchoit qu'avec la main droite. Dans la suite, on les étendit du côté des basses, & alors on commença à toucher l'Orgue des deux mains. Les premiers claviers à la main, qui n'avoient que depuis 9 touches jusqu'à 13, étoient de cinq pieds six pouces de longueur, chaque touche ayant cinq à six pouces de largeur. Ils étoient si durs à baisser ou à enfoncer, qu'on ne touchoit l'Orgue qu'à coups de poing. L'ancien Orgue de la Cathédrale de Magdebourg, avoit un clavier de 16 touches, de 3 pouces de large chacune, ce qui faisoit pour tout le clavier 48 pouces de longueur. Cette espece d'Orgue a subsisté dans le même état pendant plus de 300 ans. Il n'y avoit qu'un seul clavier à la main avec celui de pédale, & on y jouoit un trio malgré son peu d'étendue.
XXXVII Un nommé Bernard, dit l'Allemand, très-habile Musicien à Venise, fut le premier qui augmenta les jeux de l'Orgue, & inventa les pédales qu'il faisoit jouer par des cordelettes (n).
Dans le nouvel Orgue d'Halberstat, on a mis trois claviers & celui de pédale ; mais il n'ont guere plus d'étendue que le clavier de l'ancien Orgue construit dans cette Ville en 1361, & renouvellé en [p. xvij.] 1425 : il a toujours fallu le toucher avec les poings. A mesure qu'on a augmenté le nombre des touches, on a diminué leur largeur ; en sorte que le même espace qu'il falloit pour une quinte, est devenu suffisant pour une octave. Quand on a commencé à toucher l'Orgue avec les doigts, il a fallu nécessairement rétrecir encore les touches.
XXXVIII C'est vers le commencement du 13e. siecle qu'on a commencé à faire la gamme chromatique. La premiere fut faite à Venise, dans l'Eglise de S. Sauveur ; & le premier clavier chromatique ne fut que de deux octaves.
XXXIX Il ne faut pas croire qu'un seul Artiste ait porté l'Orgue au degré de perfection où il est aujourd'hui. Une machine si compliquée, & dont les détails sont étonnants, doit nécessairement avoir un grand nombre d'Auteurs qui se sont succédés les uns aux autres. D'après la foible idée qu'on a pu donner de ses commencements, il est constant que cet Instrument, soit hydraulique, soit pneumatique, étoit informe & grossier, incapable de plaire ou de fixer l'attention. Est-il donc surprenant qu'on n'ait pas été plus exact à nous transmettre les noms des Inventeurs ? Ses progrès ensuite ont été si lents & si peu sensibles, qu'à peine ils ont été apperçus : ce n'est qu'après une révolution de plusieurs siecles, qu'il est arrivé au point de perfection où nous le voyons présentement ; les uns y ayant réformé ou perfectionné certaines parties, d'autres en ayant ajouté ; & ainsi successivement en différents temps. Il ne faut donc pas être surpris qu'on nous ait laissé ignorer les noms de presque tous ceux qui ont contribué en quelque chose à la perfection de l'Orgue.
XL Depuis le Prêtre George, Vénitien, qui fut appellé à la Cour de Louis le Débonnaire, pour le premier Orgue qui ait été introduit dans les Eglises, les noms de tous les autres Facteurs sont restés dans l'oubli jusqu'au quatorzieme & quinzieme siecles, où l'on eut soin de mettre dans l'Orgue d'Halberstat, deux inscriptions contenant le nom de celui qui avoit construit celui de cette Eglise en 1361, & de celui d'un autre Artiste qui le renouvella en 1495. Le premier qui étoit Prêtre, se nommoit Fabri, & le second, Grégoire Kleng. Nous avons dit que l'inventeur du premier registre, dont on ait connoissance, étoit un nommé Timothée : l'inventeur du clavier de pédale, étoit Bernard, dit l'Allemand. Henri Trendorf, Facteur d'Orgues [p. xviij.] fit commencer le clavier de pédale par A mi la, en l'an 1475. Conrad Rotemburges [sic], natif de Nuremberg, fils d'un Boulanger, étoit célebre dans l'Art de la Facture de l'Orgue. Il en fit un très-considérable pour le Chapitre de Bamberg, & un autre pour les Cordeliers de Nuremberg. Il les avoit fabriqués dans le même goût que les autres Orgues de ce temps-là : mais 18 ans après, c'est-à-dire, en 1493, ce même Facteur fit à celui du même Chapitre de Bamberg, un changement qui consistoit à faire commencer le clavier de pédale en G re sol : mais il l'augmenta très-peu dans les dessus. Il fit de même commencer le clavier à la main en G re sol, & il l'augmenta d'une octave ; sur quoi il faut observer que cette augmentation de touches l'obligea de porter jusqu'à dix le nombre des soufflets, tandis qu'auparavant il n'y en avoit que huit. Ces soufflets avoient sept pieds six pouces de longueur, sur deux pieds trois pouces de largeur. Les Auteurs ne font aucune mention de leur construction. Nous ne connoissons guere la mesure de leur pied : apparemment il étoit assez approchant du nôtre.
XLI L'imperfection des Orgues pendant plusieurs siecles, le son aigre & bruyant que rendoient les tuyaux d'airain ou de cuivre, le bruit du tonnerre, le son perçant de la cymbale qu'ils imitoient, le saisissement qu'ils causoient, le recueillement & la piété qu'ils troubloient, voilà sans doute les principaux motifs des oppositions qui s'éleverent, lorsqu'il fut question d'introduire ces Instruments dans les Eglises. Cet usage essuya des contradictions dans le douzieme siecle, soit de la part des Catholiques, parmi lesquels on remarque le bienheureux Alrede, Abbé de Rhiéval, soit de la part des Hérétiques Pétrobrusiens, avant-coureurs des Albigeois. XLII Baudry, Evêque de Dol, prit la défense des Orgues contre les premiers, & Pierre le Vénérable contre les autres. Ils se fondoient l'un & l'autre sur l'exemple de David & d'Elisée, dont les Instruments de musique avoient produit des effets merveilleux ; ceux de David sur Saül, & ceux du Prophête Elisée sur lui même. Ils alléguoient aussi les passages des Pseaumes, où il est dit de louer Dieu avec des Instruments à cordes & avec l'Orgue. Saint Thomas (o) ne paroît pas touché de ces raisons, & il se montre peu favorable à l'usage de l'Orgue dans les Eglises. Il y en avoit néanmoins en Italie, en Allemagne, en Angleterre & en [p. xix.] France où l'usage de l'Orgue étoit ancien. Dans le Monastere de Cave, en Italie (p), on avoit joué de l'Orgue à la dédicace de l'Eglise faite par Urbain II, qui a régné depuis 1088, jusqu'à 1099. Il y en avoit dans l'Eglise de Meaux (q) en 1221, comme nous le verrons bientôt.
XLIII Au quinzieme siecle, Gerson, cité par M. de Saint Blaise, témoigne (r) que l'usage de l'Orgue, tel qu'on étoit parvenu à le construire depuis peu de temps, c'est-à-dire, avec des tuyaux de plomb & d'étain, & des claviers qui jouoient sans effort & par le seul mouvement des doigts, n'avoit rien que de raisonnable, & que c'étoit le seul Instrument de musique que l'Eglise eût retenu pour l'office divin.
XLIV L'esprit de l'Eglise a été de régler l'usage de l'Orgue plutôt que de le bannir. Le Concile de Cologne (s) de l'an 1536, blâme l'usage où l'on étoit dans certaines Eglises, d'omettre en tout ou en partie, sous prétexte de l'Orgue, certains articles principaux de la Lyturgie, comme l'épître, le symbole, la préface & l'oraison dominicale : c'est pourquoi il ordonne de retrancher cet abus. Dix ans auparavant, le Concile de la Province de Sens (t), tenu à Paris, après avoir déclaré que l'Eglise a reçu de ses Peres l'usage des Orgues, pour servir à l'office divin, défend d'y jouer des airs lascifs, & rien qui ne soit digne de la divine psalmodie. Enfin, le Concile de Trente (u) dans la 22e. session tenue le 17 Septembre 1562, où fut rendu le Décret sur la célébration du S. Sacrifice de la Messe, recommande aux Supérieurs Ecclésiastiques, de bannir de l'Eglise, soit dans ses Orgues, soit dans le chant, toute musique où il se mêleroit quelque chose contre la décence & la pureté des mœurs.
XLV Pour achever cette partie historique, nous observerons que l'interdit jetté sur une Eglise, tomboit également sur les Orgues (v). Une coutume plus singuliere encore, quoique fort ancienne, c'est que l'usage de l'Orgue étoit suspendu, jusqu'à ce que le Clergé du lieu, où il y en avoit, eût satisfaction des torts qu'il prétendoit avoir reçus. Cette discipline se prouve par une lettre d'Amaury, Evêque de Meaux, de l'an 1221, à son Chapitre ; & par un acte capitulaire [p. xx.] du Chapitre de Lyon, de l'an 1374, qu'on peut voir dans Ducange. Ce dernier acte prouve, contre l'opinion commune, que dans le quatorzieme siecle, il y avoit des Orgues dans l'Eglise de Lyon.
Notes de bas de page
(a) Per fistulas æneas. Monach. San. Gal. apud Ducange.
(b) Æneæ fistulæ. Villelm. Malbesbur. ibid.
(c) Fistulis æneis compactum. Epist. Baldric. ad Monach. Fiscan. apud Abbatem S. Blasii, tom. 2. pag. 144.
(d) Martene, apud eundem, nota a.
(e) Rugitu quidem, tonitrui boatum, garrulitatem lyræ vel cymbali, dulcedine coæquabat. Monach. San Gall. ibid.
(f) Dulce melos tantum vanas deludere mentes
Cæpit, ut una suis decedens sensibus ipsam
Fæmina perdiderit vocum dulcedine vitam.
Walafrid. Strab. apud Abb. S. Blasii. pag. 140.
(g) Calmet, Dissert. sur les Instrum. de Musique, pag. 97.
(h) Capsa.......
Sola quadriagentas quæ sustinet ordine musas.
Volstanus, apud Ducange.
(i) Bisseni supra sociantur in ordine folles,
Inferiusque jacent quatuor atque decem
Quos agitant validi septuaginta viri ;
Brachia versantes, multo & sudore madentes
Certatimque suos quisque movet socios,
Viribus ut totis impellant flamina sursum.
(j) Et rugiat pleno capsa referta sinu,
Sola quadragintas quæ sustinet ordine musas.
Volstan. apud Ducange.
(k) Aquæ calefactæ violentia ventus emergens implet concavitatem barbiti, & per multiforatiles transitus, æneæ fistulæ modulatos clamores emittunt.
(l) Et rugiat pleno capsa referta sinu.
Sola quadragintas quæ sustinet ordine musas.
(m) Lib. 10. ch. 13.
(n) Sabellicus, Libr. 8. num. 10, en 1470.
(o) 2.2. Q. 91. a. 2. ad 4.
(p) D. Martenne, apud Abb. S. Blasii. tom. 2.
(q) Gall. Christ. in Amalricio Episcop. Melden.
(r) Tom. 3. oper. 2.p. pag. 628.
(s) Concil. Colon. I. part. 2. cap. 12. Labbe, tom. 14. pag. 506.
(t) Concil. Sen. ann. 1525. in Decretis morum. cap. 17. Labb. tom. 14. pag. 471.
(u) Conc. Trid. Sess. 22. Decretum de observandis & vitandis in celebratione Missæ.
(v) Willelmus Neubregensis, apud Ducange.